France vs Espagne, ce qui fait la différence ...

Immobilier : de la passion à la raison: France vs Espagne, ce qui fait la différence ...

De retour de voyage en Espagne, aux Canaries plus exactement,J'ai pu glaner quelques informations sur la crise immobilière espagnole et ce qui la différencie de le situation française , un élément majeur est a retenir pour savoir, dans un premier temps, si il y a bulle ou non, la spéculation ou, et c'est visiblement le cas en Espagne, le blanchiment d'argent, de l'achat à n'importe quel prix, de la construction d'immeuble sans que les montants de travaux aient la moindre importance, voilà ce qui à accéléré la chute de l'Espagne en créant, puis en explosant une bulle immobilière . Bien sur les grands économistes qui lisent mon blogs me diront que ce raccourci est un peu sommaire, mais en interrogeant différentes personnes à différentes reprise, c'est cette notion "d'argent sale" qui ressort à tout les coups.En France, peu de chance qu'il y ait suffisamment d'investissements de ce genre pour déséquilibrer le marché, les autorités étant beaucoup plus regardantes sur la provenance des fonds. Malgré l'explosion de cette bulle espagnole, les prix n'ont baissé "que" de 30 à 35 % environ, et c'est en train de se stabiliser du fait de l'engouement des investisseurs étrangers, cette forte baisse n'ayant visiblement pas réglé grand chose pour les primo-accédants ibériques .Ceux qui annoncent donc des baissses de 50 % en France pour retourner dans leur fameux tunnel, semblent visiblement assez loin d'un scénario probable ( mais comme il ne faut jamais dire jamais, il reste une mince chance pour eux de le voir se réaliser).Une fois de plus, les théories ultra baissières ne tiennent pas vraiment la route, en fait de théories je devrai plutôt parler de souhait, voire de "commande au père Noël" et j'ajouterai a cela l'écart entre la construction neuve et l'ancien dont le delta ne pourrait absolument pas s'accroître d'autant sous peine de ne plus trouver une seule construction neuve sur le territoire... Impensable.Imaginez que votre voiture perde 40 % de sa valeur la première année, y aurait il encore beaucoup de candidats à l'achat neuf ?Les voitures d'occasions ne finiraient elles pas par se raréfier et le marché de pénurie ne ferait il pas remonter naturellement les prix ?Les réponses sont évidentes et applicables à l'immobilier.

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